Bloom Consulting est fier de présenter la toute première étude sur l’impact des marques nationales et urbaines sur les économies locales et mondiales.

Cette étude a été réalisée en collaboration avec le forum City Nation Place et a été guidée par un comité consultatif de supervision scientifique composé d’experts des Universités Pompeu Fabra et Autònoma de Barcelone ainsi que celle de Salamanque. Plus de 100 pays et villes ont participé à cette étude novatrice :

Maps with the scope of the Impact study by Bloom Consulting

Les perceptions (marques territoriales) pèsent pour environ un quart de la valeur totale des transactions pour le tourisme, les entrées d’Investissements Directs Étrangers (IDE) et l’attraction des talents. En d’autres termes, pour chaque tranche de 1 000 dollars qu’un pays ou une ville attire par le biais du tourisme ou de l’investissement direct étranger, environ 250 USD sont directement liés à la perception.

Si nous extrapolons ce calcul à l’économie mondiale, cela représente un total de 934 milliards de dollars, soit environ 1 % du PIB mondial. Pour replacer ce chiffre dans son contexte, il est comparable à la taille totale du marché des énergies renouvelables ou à l’ensemble du secteur de l’économie créative.

L’étude de Bloom Consulting a également démontré (chapitres 3.2 et 4.1) qu’en moyenne mondiale, si un pays ou une ville améliore sa perception de 0,1 sur une échelle allant de 0 (extrêmement négatif) à 5 (extrêmement positif), cela représenterait hypothétiquement une augmentation des recettes touristiques de 12 %, soit une hausse de 1,24 milliard de dollars. De même, une augmentation de 0,1 de la perception d’une ville augmenterait hypothétiquement les recettes touristiques de 17 %, soit 0,97 milliard d’USD.

La même logique s’applique à l’investissement direct étranger (IDE), avec des ratios similaires. L’attraction des talents, cependant, est la « dimension » la plus touchée, où une augmentation de 0,1 de la perception entraînerait hypothétiquement une augmentation de 18 % de la migration pour les pays, soit 0,36 million d’expatriés supplémentaires. De même, une amélioration de 0,1 de la perception conduirait hypothétiquement à une augmentation de 24 % de la migration pour les villes, soit 0,10 million d’expatriés supplémentaires.

Voici le résumé des résultats

  • La perception (l’image de marque nationale ou urbaine) pèse pour respectivement 24 % et 23 % des recettes touristiques d’un pays et d’une ville.
  • De même, la perception a un impact sur 24 % des investissements directs étrangers à l’échelle d’un pays et 37 % à l’échelle d‘une ville.
  • En ce qui concerne l’attractivité résidentielle des talents, la perception explique environ respectivement 26 % et 22 % du solde migratoire d’un pays et d’une ville.

Conclusion

Ce calcul peut s’avérer extrêmement utile pour les pays et les villes, qui peuvent l’utiliser comme mesure clé pour évaluer l’impact ou la contribution de leur marque nationale ou urbaine (perception) sur leur économie. La compréhension de l’interaction complexe entre les perceptions et l’impact économique est d’une importance capitale pour les organismes gouvernementaux, les autorités touristiques, les agences de promotion de l’investissement, les entités chargées d’attirer les talents et le secteur privé. Cette compréhension facilite les actions stratégiques, les activités et les politiques qui s’alignent sur les perceptions dominantes, les projections précises des gains économiques et le positionnement concurrentiel.

Le rapport est disponible gratuitement pour tous en le téléchargeant ici :

L’étude complète : L’impact des marques nationales et urbaines sur l’économie

Addendum : L’impact des marques nationales et urbaines sur l’économie

Publié le 22.10.2024